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  • Photo du rédacteurFoncia Tarentaise

Bourg-Saint-Maurice / Les Arcs

Concilier immobilier et plaisir

En Tarentaise, Bourg-Saint-Maurice et la station de ski des Arcs, à la renommée internationale, ne font qu’un. L’offre immobilière dans le secteur est depuis longtemps très prisée, avec des prix qui varient cependant fortement en fonction de l’altitude et de la proximité des pistes.


Si son centre-ville se trouve à 750 m d’altitude, Bourg-Saint-Maurice s’étend sur un territoire qui culmine jusqu’à 3 800 m et sur lequel se trouve la station de ski des Arcs avec ses 200 km de pistes. Le domaine est également relié à celui de Peisey-Vallandry et de La Plagne, formant ainsi Paradiski, l’un des plus grands domaines du monde, doté de 425 km de pistes. Voilà qui explique pourquoi Les Arcs se hissent à la 6e place des stations les plus fréquentées au monde, avec plus de 2 millions de journées-skieurs pour la saison 2019-2020.



Bourg-Saint-Maurice : un budget aux alentours de 300 000 €

Grâce à sa gare TGV, Bourg-Saint-Maurice est une place stratégique de la vallée de la Tarentaise. La ville compte à peine plus de 7 000 habitants permanents selon l’Insee, mais est reliée directement à Paris, Lyon, Bruxelles et même Londres, via le Thalys et l’Eurostar, pendant la saison d’hiver : ainsi, de décembre à avril, les touristes affluent pour profiter des sports d’hiver. Un funiculaire les transporte aux Arcs depuis Bourg-Saint-Maurice en seulement 7 minutes.


À Bourg-Saint-Maurice, il faut compter entre 3 900 € et 4 200 € le m². « La ville est moins prestigieuse que les villages d’altitude. Mais elle attire autant pour ses résidences principales que secondaires, et autant de Français que d’étrangers », analyse Esther Ribot, négociatrice en immobilier chez Foncia Bourg-Saint-Maurice. Le parc immobilier se compose à 85 % d’appartements pour 15 % de chalets/maisons. « Dans l’ancien, il faut compter autour de 4 200 € le m² pour un appartement et de 3 000 € le m² pour une maison. Dans le neuf, les prix grimpent à plus de 5 000 € le m², tous types de biens confondus, mais les programmes sont rares », remarque-t-elle.


Les acquéreurs de résidences principales recherchent principalement des T3 et T4 dans des budgets aux alentours de 300 000 €. Ceux qui font le choix de Bourg-Saint-Maurice plutôt que des Arcs s’offrent la possibilité d’aller skier également à Tignes, Val d’Isère ou La Plagne, tout en profitant des commodités de la ville. « Il s’agit souvent de quadras disposant d’un beau pouvoir d’achat et qui souhaitent réaliser un "achat plaisir" afin de profiter des vacances d’hiver en famille », souligne-t-elle.


Les Arcs : des prix qui tutoient les sommets

En altitude, les prix s’envolent dans la station des Arcs qui se subdivise en quatre secteurs : Arc 1600, Arc 1800, Arc 1950 et Arc 2000.


« Chaque zone possède sa clientèle d’acquéreurs et ses caractéristiques, explique Amandine Collet, négociatrice chez Foncia Les Arcs. L’essentiel de l’offre immobilière se situe aux Arcs 1600 et 1800. Le parc immobilier d’Arc 1950, plus restreint, se compose principalement de résidences hôtelières destinées à l’investissement défiscalisé. Arc 2000 attire surtout les sportifs. » Les acquéreurs en quête d’un pied-à-terre cherchent ainsi surtout aux Arcs 1600 et 1800. « La première station est plus calme, plus familiale. Tandis que la seconde est plus festive et vivante grâce à ses nombreux commerces, bars et restaurants », observe-t-elle.


Arc 1600 attirent en grande majorité des Français, notamment des Parisiens, qui apprécient la liaison funiculaire depuis la gare de Bourg-Saint-Maurice. « On trouve ici principalement des appartements anciens, du studio au T4 à des prix autour de 5 000 € à 5 500 € le m² », précise-t-elle.


La clientèle un peu plus internationale, notamment britannique, est davantage séduite par Arc 1800, même si les Français restent majoritaires. « Le parc immobilier est un peu plus diversifié, du studio au chalet en passant par la résidence hôtelière. Il faut compter en moyenne 7 000 € le m². Le prix de certains chalets atteint parfois 11 000 € le m², explique Amandine Collet. La demande étant très forte, les ventes se concluent quasi exclusivement par le biais de notre fichier clients dans lequel les acquéreurs sont sur liste d’attente. »

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