Dans le secteur de la Tarentaise, Bourg-Saint-Maurice possède de nombreux atouts pour les amateurs de montagne. Ses prix immobiliers restent attractifs.
La ville a beau compter à peine plus de 7 000 habitants permanents, cela ne l’empêche pas de posséder sa propre gare TGV. Un équipement qui la relie directement à Paris, Lyon, Bruxelles et même Londres, via le Thalys et l’Eurostar, pendant la saison d’hiver. Ainsi, de décembre à avril, les touristes affluent pour profiter du principal atout du secteur : les sports d’hiver.
Car Bourg-Saint-Maurice est au pied d’une des plus belles stations de Savoie, les Arcs. Avec son domaine de 200 kilomètres de pistes de ski, cette station est si prisée qu’elle enregistre en moyenne chaque année 2 millions de journées-skieurs. Et pour ne rien gâcher, les Arcs est reliée aux domaines de Peisey-Vallandry et de La Plagne, formant Paradiski, l’un des plus grands domaines du monde avec 425 kilomètres de pistes.
Une vie aussi bien l’hiver que l’été
Si la station des Arcs possède son propre marché immobilier, Bourg-Saint-Maurice attire de son côté de plus en plus d’acheteurs ces dernières années. « La tendance se confirme, car les prix restent plus abordables qu’aux Arcs, de l’ordre de 20 à 30 % moins chers. C’est aussi une petite ville qui vit toute l’année, pas seulement l’hiver », explique Esther Ribot, négociatrice en immobilier chez Foncia à Bourg-Saint-Maurice. La ville possède sa propre offre de commerces, de restaurants et se trouve, par ailleurs, à proximité de nombreux sentiers de randonnée.
Malgré son altitude moins élevée, elle reste très bien connectée aux Arcs grâce au funiculaire et se situe à proximité des stations de la Rosière ou de Sainte-Foy-Tarentaise.
Ainsi, Bourg-Saint-Maurice attire aujourd’hui autant les acquéreurs d’une résidence principale que ceux en quête d’une résidence secondaire. Des acquéreurs locaux mais également en provenance de la région parisienne et lyonnaise, ainsi que de Belgique ou du Royaume-Uni. Tous trouvent ici du choix dans un parc composé de 85 % d’appartements pour 15 % de chalets ou maisons.
4 000 € à 5 000 € le m² en moyenne
Dans l’ancien, il faut compter 4 000 € à 5 000 € le m² en moyenne pour faire l’acquisition d’un bien (contre 6 000 € à 7 000 € le m² en moyenne aux Arcs), selon Esther Ribot qui observe des valeurs stables depuis le début de l’année 2024.
« Pour un appartement à rafraîchir, on peut trouver en dessous de 4 000 € le m², voire beaucoup moins s’il faut faire une rénovation énergétique. » À l’image de ce T2 de 55 m² qu’elle a vendu cette année 160 000 € (soit 2 909 € le m²) avec 50 000 € de travaux à prévoir.
Dans le neuf, l’immobilier se négocie plutôt aux alentours de 6 000 € à 6 500 € le m². C’est du moins les prix de commercialisation de deux programmes du centre-ville où une quarantaine de logements doivent sortir de terre.
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