Placer ses liquidités dans la pierre est plus que jamais pertinent en ces temps d’inflation. Voici les critères recherchés par les investisseurs locatifs, selon une étude.
Spécialisée dans l’accompagnement à l’investissement locatif, la société Circuméo a mené une étude pour dresser le portrait-robot des investisseurs en France *.
L’emplacement
Les agents immobiliers répètent sans cesse ces trois règles d’or lorsque l’on souhaite réaliser un investissement immobilier : « L’emplacement, l’emplacement et l’emplacement ! » En effet, la réussite d’un tel projet tient au lieu où se situe le bien. Selon l’étude, l’adresse reste d’ailleurs le critère numéro 1 pour les investisseurs.
Ainsi, 52 % des Français qui se lancent dans l’immobilier locatif achètent des biens en hyper centre-ville, 45 % en centre-ville et seulement 3 % en périphérie.
Les transports et les commerces
Si les investisseurs ciblent le centre des villes en priorité, c’est pour répondre aux attentes de leurs locataires, principalement des étudiants et des jeunes actifs. Ces derniers cherchent à être proches des commerces, des transports en commun, des restaurants ou encore des établissements scolaires.
Les grandes agglomérations
Les investisseurs locatifs ont tendance à privilégier les grandes agglomérations pour réaliser leur placement. Ils sont en effet 52 % à choisir des villes de plus de 300 000 habitants telles que Lyon, Bordeaux ou Nantes. Les 48 % restants ne ciblent pas pour autant de petites villes, puisqu’ils optent pour des agglomérations de 50 000 à 150 000 habitants, comme Chambéry.
Il s’agit de trouver le bon équilibre en termes de tension locative, de rendement locatif et de potentiel de plus-value à plus long terme. Les grandes villes permettent ainsi plus facilement de répondre à leurs attentes.
Les petites surfaces
En ce qui concerne la typologie de biens, les investisseurs privilégient les petites surfaces meublées : 41 % choisissent des logements entre 30 et 40 m², tandis que 37 % optent pour des biens de moins de 30 m². Seuls 22 % achètent des logements de plus de 40 m².
Des meublés en majorité
Toujours selon cette étude, 78 % des investisseurs se tournent vers des biens meublés, tandis que 22 % préfèrent des biens non meublés. La raison : la fiscalité est plus avantageuse lorsqu’on loue un logement meublé. En effet, le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) offre un abattement fiscal de 50 % sur les recettes locatives (contre 30 % dans le cadre d’un logement loué nu), voire bien plus si on choisit le régime réel.
150 000 € de budget moyen
Selon l’étude, 44 % des investisseurs consacrent entre 110 000 € et 150 000 € à leur projet immobilier, 26 % ont un budget compris entre 150 000 € et 200 000 €, tandis que 30 % investissent plus de 200 000 €.
En matière de financement, ils mobilisent en moyenne un apport correspondant à 15 % du montant de l’opération.
* Étude menée sur 1 049 personnes issues de la base de données de Circuméo
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