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  • Photo du rédacteurFoncia Tarentaise

Méribel / Courchevel. Les pépites immobilières des Alpes

Acheter un pied-à-terre à Méribel ou Courchevel, c’est le rêve de nombreux acquéreurs, aussi bien français qu’étrangers. Et la conjoncture économique actuelle n’entache en rien le marché immobilier de ces deux stations de ski savoyardes.


Les marchés immobiliers de Méribel et de Courchevel font figure d’exception. Dans ces deux villages d’altitude, la pierre possède souvent une valeur de l’ordre de l’inestimable ! Chacun possède parmi les plus beaux chalets de montagne, les plus beaux appartements au pied des pistes… Des pistes qui, justement, ont élevé Méribel et Courchevel au rang des communes françaises les plus courtisées dans le monde. L’une comme l’autre se trouvent en effet au cœur des 3 Vallées, domaine skiable le plus fréquenté de la planète. Rien que ça.



10 200 € le m² en moyenne

Cette attractivité maintient des prix de l’immobilier au sommet depuis près de 50 ans maintenant. Selon la chambre des notaires des Pays de Savoie, la valeur de la pierre a augmenté de près de 12 % en un an, tous types de biens confondus, dans le secteur. Les biens se vendent en moyenne 10 200 € le m² à Méribel et Courchevel.


Le contexte actuel de remontée des taux de crédit immobilier et de durcissement des conditions d’octroi des prêts n’y change rien. « Au contraire, la demande est toujours aussi importante, tandis que l’offre reste faible. Alors, les prix continuent de grimper », expose Sabine Gorrand, négociatrice chez Foncia Transaction à Méribel. « Les acquéreurs subissent moins ou peu cette conjoncture », confirme Floriane Chedal-Anglay, consultante immobilier chez Foncia Transaction Méribel. Il faut dire que les transactions réalisées dans ces deux stations concernent quasi exclusivement des résidences secondaires. « Les acquéreurs réalisent un achat plaisir. Il s’agit de profils qui ont les moyens de s’offrir ce rêve. Ils n’ont donc pas ou peu recours à l’emprunt », poursuit-elle.


Nombre d’entre eux cherchent aussi à placer leurs liquidités, accumulées en partie pendant la crise sanitaire. « Et le marché immobilier de montagne est une très bonne valeur refuge », affirme Sabine Gorrand.


Une offre de biens diversifiée

C’est ainsi que les biens trouvent facilement preneurs. « Du studio jusqu’au chalet, toutes les typologies de logements et toutes les surfaces séduisent. Nous n’avons souvent pas le temps de publier les annonces : les acquéreurs acceptent d’être sur liste d’attente et se positionnent très vite dès qu’un bien est mis en vente », indique Floriane Chedal-Anglay.


Au-delà des chalets et des grands appartements récents, qui s’arrachent à plusieurs millions d’euros, les studios, longtemps boudés, ont retrouvé du lustre ces derniers mois. « Il n’est plus rare de les voir partir à 10 000 € le m², quand ils ne dépassaient pas les 7 500 € le m² il y a trois ans », observe Sabine Gorrand. « L’essentiel de la demande se concentre néanmoins toujours sur les T3 », précise Floriane Chedal-Anglay. L’offre, bien que peu élevée, demeure plutôt diversifiée : « Les prix s’échelonnent de 3 000 € à 30 000 € le m², en fonction des prestations des biens, mais aussi de leur localisation », estime Sabine Gorrand. Plus on s’éloigne des pistes, plus ils baissent. C’est le prix du rêve !

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