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  • Photo du rédacteurFoncia Tarentaise

Pourquoi les rénovations énergétiques risquent de coûter plus chères après le 1er juillet

Dernière mise à jour : 18 avr.

L’accès aux aides à la rénovation évoluent : dès cet été, les propriétaires de logements énergivores devront engager de lourds travaux pour bénéficier de subventions.


À partir du 1er juillet, les propriétaires bailleurs n’auront plus le choix. S’ils veulent bénéficier de subventions pour rénover un logement énergivore, disposant d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) classé F ou G, ils devront engager une "rénovation d’ampleur". C’est le terme retenu par le gouvernement pour allouer l’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’.


De nouvelles conditions d’éligibilité

Une rénovation d’ampleur consiste à réaliser des travaux permettant d’obtenir au moins deux sauts de classe énergie au titre du DPE, avec la réalisation de deux travaux d’isolation, le remplacement du système de chauffage et la pose d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC).

 

Cette rénovation d’ampleur doit aussi s’accompagner, au préalable, d’un audit énergétique. Et les propriétaires ont l’obligation de faire appel à mon Accompagnateur Rénov’, un professionnel chargé de mener à bien la rénovation.



Des travaux plus coûteux

Même si le montant des aides a été revu dans la loi de finances pour 2024, la rénovation d’un logement énergivore impliquera un investissement financier plus important après le 30 juin, puisque jusqu’à présent les propriétaires de logements F ou G pouvaient obtenir des aides en engageant moins de travaux d’un seul coup, en changeant simplement le système de chauffage par exemple.

 

Heero, acteur du financement de la rénovation énergétique, a estimé l’impact du changement de formule sur le reste à charge pour les ménages en prenant l’exemple d’un couple de bailleurs, propriétaires d’un bien classé G, dont les revenus s’élèvent à 54 000 €. Il peut actuellement choisir le parcours MaPrimeRénov’ "Décarbonation" avec une prime CEE (certificats d’économie d’énergie) pour installer une pompe à chaleur air/eau et 100 m² d’isolation en rampants afin d’attendre la classe énergie E : des travaux estimés à 23 000 €, ouvrant droit à 8 000 € de subventions, soit un reste à charge pour le couple de 15 000 €. Cet été, pour faire sortir le bien du statut de passoire thermique et atteindre la classe E, il devra faire une rénovation d’ampleur dont le coût est estimé à 53 000 € et les aides à 27 000 €, soit un reste à charge de 26 000 € et un différentiel de 11 000 € par rapport au premier parcours.


Pourquoi l’enjeu est important

La loi Climat & résilience impose la rénovation des logements les plus énergivores pour pouvoir être mis sur le marché de la location. Ceux avec un DPE classé G ne pourront plus l’être à partir du 1er janvier 2025, ceux classés F à partir du 1er janvier 2028 et ceux classés E à partir du 1er janvier 2034.







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