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  • Photo du rédacteurFoncia Tarentaise

Prêt in fine et prêt hypothécaire : solutions prometteuses ou pièges à éviter ?

Dernière mise à jour : 18 avr.

Le gouvernement veut explorer des solutions pour redynamiser le marché immobilier, telles que les prêts in fine et hypothécaire. Mais ils sont réservés à des projets particuliers.


Le premier ministre Gabriel Attal a lui-même souscrit un prêt in fine de 670 000 € en 2017. Une solution qui semble l’avoir séduit puisque son gouvernement l’a retenu pour « redonner du pouvoir d’achat aux Français », qui font face à des taux de crédit relativement élevés (autour de 4 %) et à des prix immobiliers qui ne baissent pas suffisamment pour compenser la hausse des taux. Ainsi, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a rencontré les banques en mars pour « expertiser de nouveaux outils financiers. » Deux pistes sont explorées : le prêt in fine et le prêt hypothécaire.


Le prêt in fine, pour alléger les mensualités de son crédit

Peu utilisé au sein des banques, ce type de prêts possède un fonctionnement particulier. L’emprunteur ne rembourse que les intérêts du prêt pendant la durée du contrat, le capital étant remboursé en une seule fois à l’échéance de l’emprunt ou à la revente du bien. Cela permet de réduire significativement les mensualités de son crédit, augmentant ainsi sa capacité d’emprunt et l’accès à des biens plus chers.

 

Cependant, cette solution n’est pas sans risque. Le remboursement du capital in fine peut s’avérer compliqué si l’épargne constituée n’est pas suffisante. De plus, les intérêts, calculés sur le capital total pendant toute la durée du prêt, s’avèrent plus élevés qu’un prêt amortissable classique.



Le prêt hypothécaire, pour débloquer un crédit

Le principe de ce prêt consiste, pour l’emprunteur, à utiliser un ou plusieurs biens immobiliers qu’il possède déjà pour garantir le prêt demandé à la banque. La valeur de ces biens détermine le montant du nouveau prêt.

 

Cette option permet souvent de débloquer un crédit. Mais en cas de défaillance de l’emprunteur, la banque peut saisir et vendre les biens hypothéqués pour se faire rembourser. Par ailleurs, les frais d’hypothèque et de mainlevée peuvent être élevés.


Des prêts à manier avec prudence

Si ces deux options sont intéressantes pour resolvabiliser certains emprunteurs, les prêts in fine et hypothécaire doivent être maniés avec prudence. Ils ne constituent pas une solution miracle pour l’accession à la propriété de tous. Le prêt in fine est à réserver aux emprunteurs qui ont une épargne importante pour rembourser le capital in fine et qui peuvent assumer le risque financier associé.

 

Le prêt hypothécaire est pertinent pour les propriétaires disposant d’un patrimoine immobilier et ayant besoin de liquidités pour des projets précis.


Une autre piste : les taux bonifiés ?

Une autre option envisagée par le gouvernement est la mise en place de prêts immobiliers à taux bonifiés. Il s’agit de créer des modalités de prêts plus favorables, avec un taux inférieur à ceux pratiqués par le marché. Cela peut prendre la forme d’un prêt à taux zéro (PTZ) ou d’un prêt conventionné.






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