Reliées par leur domaine skiable, les stations de Tignes et Val d’Isère offrent un terrain de jeu exceptionnel aux amoureux de la haute montagne, avec une offre immobilière de premier choix.
Ces deux stations voisines, reliées par les pistes, sont si prisées que les fluctuations du marché n’impactent pas la valeur de leur immobilier. « Il s’agit d’un marché de niche et d’opportunités, dont les prix ne cessent de progresser. La raison ? C’est l’un des rares secteurs où il y aura encore de la neige à l’avenir grâce à son altitude élevée », analyse Swann Juillaguet, consultant immobilier GSI by Foncia Tarentaise sur Tignes-Val d’Isère. Malgré tout, chaque station possède son propre marché immobilier, avec ses prix et ses caractéristiques.
Tignes, pour les accros du ski
Très prisée des sportifs, Tignes s’étend de 1 600 à 3 800 mètres d’altitude, offrant une ouverture neigeuse des pistes souvent précoce, dès le mois de novembre. Un dénivelé qui décompose aussi la station en plusieurs villages, dont le cœur bat principalement à Tignes 2100. C’est là que se situent les trois quartiers au pied des pistes : celui du Lac, du Lavachet et de Val Claret.
Le premier est le plus demandé car il est animé, ensoleillé et skis aux pieds partout. Le second, plus excentré, connaît cependant un important développement grâce à la réhabilitation du front de neige. Le dernier offre un accès direct aux pistes, mais le soleil disparaît au début de l’après-midi.
Peu importe le secteur, la station a commencé à se développer dans les années 1970. « L’offre immobilière se situe donc principalement dans de grandes copropriétés, dans lesquelles on trouve des studios de 16 à 23 m² ou des T2 de 50 m². De nombreux propriétaires cherchent aujourd’hui à en rassembler pour faire de plus grands appartements, mais les opportunités sont rares », explique Swann Juillaguet. En moyenne, il faut compter 12 000 € le m² pour un appartement ancien et 18 000 € le m² dans le neuf.
Val d’Isère, pour les amateurs de "ski-chic"
Comme Tignes, Val d’Isère se situe à des altitudes élevées, comprises entre 1 850 et 3 500 mètres. De quoi offrir, là encore, un enneigement exceptionnel. Mais le principal atout de la station, au-delà de sa neige, c’est son charme fou. « Val d’Isère a su conserver un esprit de village, avec des chalets et de petites copropriétés authentiques à l’architecture mêlant pierres, bois et lauzes », décrit-il.
À l’authenticité et au domaine skiable s’ajoute une offre d’après-ski très qualitative : centre aqua-sportif, spa, espaces détente, instituts de beauté, bars, club, boutiques et gastronomie… C’est la définition du "ski-chic", à la renommée internationale, comparable à l’ambiance de Courchevel ou Megève.
Ces nombreux atouts font grimper les prix de l’immobilier au sommet, encore plus qu’à Tignes. Selon Swann Juillaguet, il faut compter autour de 22 000 € le m² pour un T2 ou un T3 de 30 à 50 m² dans une petite copropriété construite dans les années 1990 et 13 000 € le m² dans quelques plus gros ensembles des années 1970. Mais la réalité de Val d’Isère, ce sont de nombreux biens vendus entre 30 000 € et 40 000 € le m², souvent récents ou réhabilités, situés dans de gros chalets découpés en appartements. « Récemment, deux ont été vendus au prix record de 54 000 € le m² chacun ! », indique-t-il. Des prix comparables à ceux du marché de quelques rares chalets vendus à Val d’Isère pour plusieurs millions d’euros.
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